05 July 2011

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10. MA LIBERTÉ


C’est des poignées de terres, d’amour qui me déterrent
De la douleur éclate,  du bonheur qui épate
Et dans mon corps qui pèse, de la douceur apaise
Et dans mon cœur si lourd, coule enfin de l’amour

Voilà ma liberté, au propre, au figuré
Qui m’éclate à la gueule, et s’amuse à elle seule
Et cette petite garce, dans sa brume et ses farces
Jouit de bien trop surgir, d’une abime qui s’étire

A ta gueule ébahie, je tourne un peu, je rie
Et à ton corps qui tremble, enfin je me ressemble
Mon chagrin qui s’efface, ça t’a niqué ta race
T’as loupé ta chacune, va décrocher la lune.

Voilà ma liberté, au propre, au figuré
Qui m’éclate à la gueule, et s’amuse à elle seule
Et cette petite garce, dans sa brume et ses farces
Jouit de bien trop surgir, d’une abime qui s’étire

Tu peux rire ou te taire,  pleurer ou bien prier
J’en ai rien à fouetter de ta vie trop gâchée
Tu sais comme tu veux taire, cet amour qui t’atterre
Alors va bien te faire, voir ailleurs en enfer.

Voilà ma liberté, au propre, au figuré
Qui m’éclate à la gueule, et s’amuse à elle seule
Et cette petite garce, dans sa brume et ses farces
Jouit de trop surgir, d’une abime qui s’étire

C’est la fin du Malin, il s’est repu à faim 
L’inexplicable écrin, a peint trop de dessins
Maintenant dans tes nuages, va baiser d’autres images
Prends toi mon point final. Même plus mal.