20 December 2010

Corps à corps encore.



J’arrive à tout crever, on y a trop pensé
Au jour ou à trop rire, on voudrait plus rien dire
Et juste encore une fois, se perdre dans nos soupirs
T’as beau avoir promis que c’était bien fini
Dans l’ombre de l’oubli t’a perdu ton récit

Et corps à corps encore, on se détruit à mort
A trop se caresser, on oublie le passé
On s’adore et toujours on s’oublie dans l’amour
Ivresse charnelle et douce, de trop de temps si lourds

C’est ta main dans la mienne, qui fait bruisser nos veines
L’odeur de ta peau brune, a raison et m’embrume
Dans ta tête ça explose, tu te métamorphoses
Et ma bouche qui t’esquive, et te yeux qui me suivent
T’oublie que t’avais pas, prévu de m’aimer moi

Et corps à corps encore, on se détruit à mort
A trop se caresser, on oublie le passé
On s’adore et toujours on s’oublie dans l’amour
Ivresse charnelle et douce, de trop de temps si lourds

Tu vas refaire ton monde, et moi dans ton sillage
Emprunter l’âme au diable, oublier ton visage
Je vais pleurer tes mains, et oublier tes reins
Mais dans cent ans demain, resurgiront de loin
Les souvenirs bleutés des jours d’amour lointains

Et corps à corps encore, on se détruira à mort
A trop se caresser, on oubliera le passé
On s’adorera et toujours on s’oubliera dans l’amour
Ivresse charnelle et douce, de trop de temps si lourds